C’est par hasard, et contactés par l’école Wild Code School de Bordeaux (@wildschool_bdx), que nous avons été invités à leur porte ouverte, pour notamment participer à leur propre Escape Game. En gros, étalé sur 3 jours (les 2 premiers consacrés à la création du jeu et le dernier à la participation), l’école tente le pari de l’Escape Game ou l’Escape Jam dans ce cas-là pour se faire connaitre. Ils se sont lancés dans ce pari fou après avoir eux-mêmes découverts ce nouveau jeu et y être devenus accros.
Les portes ouvertes avaient lieu sur le week-end du 9 et 10 juillet 2016 et comme de par n’hasard, nous arrivions ce même week-end là sur Bordeaux pour les vacances ! Le monde est petit… C’est donc avec plaisir que vous avons accepté l’invitation de Pauline-Gaïa LABURTE (Responsable du Business Développement) pour venir tester leur escape game. On aurait bien voulu participer à la création mais depuis l’autoroute, cela pouvait être compliqué.
On arrive donc le dimanche vers 17h dans le quartier Saint-Michel à Bordeaux pour trouver leur école. Ce fut simple, grâce à leur indication et leur panneau parce que sinon… Il faut en effet passer dans un vieux passage à côté d’un café, un lieu magique qu’on a immortalisé en photo, avant de monter au premier étage pour arriver directement dans leur école. On fut accueilli s chaleureusement par toute l’équipe du jeu et de l’école. Nous avons pris le temps de bavarder sur à la fois le concept de leur école et des Escape Game en général. Quel drôle de surprise pour eux de voir débarquer deux parisiens, férus de ce concept, venu tester leur propre jeu sur Bordeaux. Pas peu fiers et stressés par le challenge (des deux côtés), ils nous expliquent brièvement l’histoire de la mission qui nous attend.
Ils ont osé l’Escape Game
Nous sommes à la veille de l’an 2000 et il reste une heure avant que minuit sonne enfin. Oui mais on fait partie du service de sécurité informatique à la CIA. Disons que nous aussi, on a fêté le réveillon bien comme il faut. On se réveille donc dans la salle informatique après la fête, et il reste seulement 30 minutes avant minuit. 30 minutes pour faire quoi ? Pour parer au bug de l’an 2000 qui menace de faire sauter le monde (ils sont allés loin, non ?). L’histoire commence, avec nous deux plus un homme qu’on ne connait pas et qui dort bien profondément.
Tout est en place, l’ordinateur au milieu, la décoration (minimaliste mais suffisante, c’est de l’artisanal ne l’oublions pas), le personnage et le maître des jeux qui s’amusent parfois à nous filmer d’ailleurs. On cherche, explore, on comprend vite qu’on a l’habitude du jeu vu notre rapidité à tout démonter. Je dois avouer aussi qu’on l’a joué assez détendu et à la cool, preuve en est du temps perdu à discuter et à rigoler en même temps. Puis je décide de réveiller le 3ème personnage qui s’avère fort utile pour… avoir les indices. Il jouera merveilleusement bien son rôle et on a bien ri. On pourrait vous dévoiler toutes les énigmes, après tout c’était juste une partie éphémère, mais pourtant on fera comme d’habitude et on ne vous dira rien ! Bon allez, quelques indices : On a pu ouvrir un cadenas avec une clé dans un ballon qu’il nous fallut éclater, ouvrir pas mal de boîtes, former un mot coupé en deux et qui étaient dans chacun de notre petit chapeau de réveillon, faire sonner un portable (avec notre propre portable, si tu en as tu es foutu) avec le numéro qu’on a trouvé en soufflant sur un miroir (l’effet buée tout ça, tout ça)… D’ailleurs on a au départ cru que le téléphone était celui de notre acolyte pour au final se rendre compte qu’il était planqué sous le parquet même de la salle ! Ce filou s’amusant à se promener au-dessus pour faire croire que c’était lui qui sonnait. Bon après maintes fouilles, on a pu reconstituer le code et le rentrer dans l’ordinateur. Victoire !
Un Escape Jam gagnant !
Au final, pour un Escape Game fait avec les moyens du bord et avec des gens s’y connaissant peu, ils ont plutôt assuré ! La mission fut crédible et les énigmes tout autant. Pour une première, on leur tire notre chapeau et cela les motivera d’ailleurs à continuer à en faire. On sait qu’ils peuvent monter en puissance… Toute l’équipe fut sympathique et l’accueil de la directrice de l’école tout autant. Si on avait 10 ans de moins et ne sachant que faire comme formation, je me serais bien lancé chez eux… Merci donc à eux pour l’invitation, l’accueil et pour cette belle rencontre.
On remercie donc l’école pour son invitation, Elisa (@ElisaEtche) qui nous aura accueilli dans son école de Bordeaux ainsi que Julien Keita (@JulienKeita) avec qui on n’a pu échanger avant de commencer le jeu et notre Game Master qui a parfaitement joué son rôle et fut une belle rencontre @liaroc ! (On oublie également notre collègue alcoolo avec qui on a pu bien rire durant la mission ;p).



Ce qu’en dit Mme Panda
Très belle surprise à la réception de l’invitation, nous avons peu hésité avant de nous décider à aller faire un tour dans cet Escape Game artisanal. Malgré les petits moyens dont l’équipe disposait ils ont réussi à créer une histoire plausible et de très très bonnes énigmes ! Chapeau ! Nous avons passé un bon moment et je garde en tête certaines de leurs bonnes idées. Le maître du jeu qui interagit et qui vit l’histoire en même temps que nous, l’entrée en action très bien pensée… Bref, ils ont réussi à créer une histoire originale, des énigmes et défis marrants et inédits. Vraiment un bon moment passé dans cette école. En passant, l’équipe de la direction est chaleureuse et liante. Nous nous sommes sentis tout de suite bienvenus. Bravo donc à l’équipe pour cet Escape du Bug de l’en 2000.
Qu’est ce que c’est la Wild Code School ?
La Wild Code School (@WildCodeSchool) révèle les talents tech et invente le modèle pédagogique de demain en proposant une formation de seulement 5 mois en développement. Chaque promotion réalise une vingtaine de projets avec de vrais clients ! La formation est en effet conçue pour répondre aux besoins d’une entreprise, basée essentiellement sur une plateforme pédagogique s’adaptant au cursus d’évolution du secteur teck. Chaque Wilder (Nom donné aux étudiants) bénéficie d’un compte sur la plateforme Odyssey et bénéficie de « quêtes » (tutoriels, exercices, challenges). Ainsi l’étudiant se retrouve autonome à sa formation et responsable de sa propre évolution, à chacun son rythme. De plus, chacun se corrige l’un l’autre et on peut solliciter son camarade à n’importe quelque moment pour un exercice un via un espace de discussions. Vous inquiétez pas, des formateurs suivent en temps réel votre progression et s’adaptent ainsi à chacun en fonction de son niveau. La Wild Code School forme des développeurs Web dans 7 villes de France à Orléans, Paris, Fontainebleau, Chartes, Bordeaux, Lyon, Toulouse et La Loupe. Plus d’informations sur www.wildcodeschool.fr
Chez nous, on code sans chaussures. Car lorsque les pieds sont libres, l’esprit l’est aussi.