Et on repart cette rentrée parisienne des Escape Game chez Prizoners ! On a du choisir cette mission rapidement, genre deux jours avant, sur un coup de tête. Il faut savoir qu’il n’y plus beaucoup de réservation dans un Escape Game, deux jours avant. Bizarrement chez Prizoners et son « Protocole Hawaï », il y avait encore de la place pour 22h00. Le pitch d’être un agent secret nous séduit, tout comme le fait de se retrouver dans la rue pour commencer notre mission. On ne se doutait pas que cette mission allait être aussi difficile…
L'avis de Madame Panda
Le pitch de cette nouvelle aventure m’a plu dès le départ. On commençait à connaitre le scénario type d’un escape, et débuter dans la rue est une originalité bien fun. L’histoire sur fond d’espionnage et d’agent secret était également une donnée innovante et plutôt sympa. Bref, au départ bien motivée par cette nouvelle mission.
Je ne m’étendrai pas sur le déroulé de notre aventure, Mr Panda l’ayant fait +++. Je dirai juste que ce scénario est vraiment balèse de chez balèse, il faut être efficace, réfléchir vite malgré le manque de logique de certaines énigmes et travailler d’autant plus en équipe. Ce qui nous a fait grandement défaut. Certes le niveau de difficulté est très élevé mais nous arrivions avec peu de disponibilité mentale, pas mal de fatigue pour chacun des participants, ce qui nous a mené à nous énerver, à ne pas nous écouter et à oublier ,OOOOO grossière erreur, de COMMUNIQUER ! Je ne dis pas que la Game Master fut d’une grande aide, car à jacasser non stop, elle nous empêchait de suivre la suite de nos idées et a contribué à énerver toute notre troupe. Donc haut niveau de difficulté pour cette mission Prizoners, n’y allez pas en touriste comme nous l’avons fait. Malgré cela, j’ai trouvé l’histoire intéressante et bien ficelée mais elle ne fera pas partie de mon top 3. Et puis, petit gout amer tout de même avec ce 1er échec pour l’équipe des Pandas !!!!
L'avis de Monsieur Panda
Pour cette mission, on avait le choix de la difficulté lors de la réservation. On a choisi le mode difficile (parce qu’on est de gros bourrins). Pour une fois, on a pu se plonger dans la peau d’un agent secret et ça c’est cool ! Et puis le plus marrant dans cette aventure , c’est qu’on la commence dans la rue. Ayant juste une adresse, des consignes de jeu par mail et c’est parti. Rien que cela change un peu le concept classique des autres escape game.
Donc nous voilà arrivés un peu en avance au lieu de rendez-vous dans Paris, on discute et on rigole. On se demande d’où ils vont sortir et comment ils vont nous reconnaitre. Après tout, ils n’ont pas nos photos et on a pas mis d’éléments distinctifs pour dire « hey salut ! c’est nous les escape gamers !« . Bon en même temps, il est 22h00, on est le seul petit groupe de 4 personnes sous un lampadaire, on se doute que c’est nous. Puis, à force de discuter on oublie qu’on attend quelqu’un. Ce qui fait que lorsqu’elle arrive, dans mon dos de surcroit, j’ai droit à une belle frayeur. Bordel ! C’est qui cette folle avec un chapeau, un grand manteau et des lunettes de soleil en pleine nuit qui nous demande à plusieurs reprises si c’est bien nous les agents trucmuche. Genre tu mets 10 secondes à piger que le jeu commence. Elle nous tend une mystérieuse mallette avant de s’éclipser rapidement…
On ouvre la mallette, découvre divers documents, même une tablette, on y écoute un mystérieux message et on commence à chercher le point de chute. Les gens dans la rue doivent se dire qu’on est de vrais agents mais vu comment on rigole, ils doivent se dire qu’on est sacrément perchés. On trouve vite où se diriger et on s’y rend, on a pas perdu trop de temps dès le départ et c’est tant mieux. On arrive devant une façade de boutique et pour l’ouvrir, on entre le code qu’on a précédemment trouver en consultant le reste de la mallette. On entre dans la boutique, sans vous dire quel genre de boutique est-ce, je peux vous dire que l’effet retro des années 60 et la déco sont plutôt bien faits. On commence à reprendre nos habitudes et tout fouiller. Très vite, on entend une voix derrière la porte du fond, c’est l’agent 006 ! Il faut la délivrer ! Bon en gros, c’est aussi notre game master mais au lieu d’avoir une télé pourrave qui nous balance des messages, ils ont réussi à incorporer le game master dans le jeu. Bien pensé. Même si dès le départ, elle n’arrêtera pas de gueuler : « vous etes qui? » « Vous voyez quoi ? » « Vous faites quoi ? » « Décrivez moi ce que vous faites ! ». Bon déjà, toi tu as compris ce que tu dois faire, tu essaies de communiquer avec tes amis mais vu qu’elle n’arrête pas de gueuler et nous parler, on s’y perd un peu et on n’arrive plus à réfléchir. On en viendra à lui dire « Attends, on fouille et on te parlera après ! ». Bon elle n’a pas arrêté pour autant. Ce qui fait qu’on découvre rapidement toutes les énigmes de la pièce mais on a du mal à s’y mettre dedans tant on est parasités dans le jeu par ses interventions. On aura par exemple un mot de passe qui ne marchera pas la première fois mais qui était pourtant le bon mais on ne l’aura tapé qu’une fois… 10 minutes après, elle finira par nous dire que c’était bien celui là… Enfin bref, on ne s’est plus écoutés, on est partis en vrille, on s’est trop énervés… On a mal géré.
On découvre la deuxième partie du jeu, sans connaitre le temps qu’il nous reste. On comprend qu’on en a pas terminé et cela devient stressant ! On comprend que le temps défile et qu’on va droit sur notre premier échec. On arrive à faire 2-3 trucs, on essaie de faire la dernière chose qui nous est demandée et qui prend un peu de temps mais on s’énerve face au matériel. On a l’impression de pas tout avoir, lorsqu’on utilise ce qu’il faut celui-ci ce casse ou fait disparaitre certains éléments ! On rage encore plus et on se dit qu’ils pourrait réparer leur système ou revoir cet énigme ! Bref, on s’énerve. J’arrive tout de même à trouver le code pour ouvrir la porte de l’agent coincé, à la dernière seconde ! Celle-ci s’ouvre ! GAGNÉ ? Non. Nous n’avions quand même pas résolu la dernière énigme (désolé, je ne vous dirai pas ce que c’était pour ne pas spoiler mais vache qu’est ce que c’était tordu et difficile ! :D).
Bref, on a perdu.
Résultat du Protocole HawaÏ
Défi perdu !
Notre premier et seul échec sur un Escape game… (mode difficile)
En résumé…
On aime : la décoration très rétro, l’histoire de la mission, le niveau de difficulté
On aime moins : Un indice à revoir, un élément (utile) du décor à réparer, une Game Master trop déluré dès le départ.
Infos :
- Ouvert : 7 jours sur 7 de 9h à 23h.
- Prix : 20€ à 33€
- Adresse : 15 Rue Quincampoix, 75004 Paris
- Site web : prizoners.com
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