Un métro parisien comme lieu pour un Escape Game ? The Game l'a fait !

On est de retour pour ce qui semble être une dernière aventure avec l’équipe de The Game et on est bien triste ! Cette mission du métro vient tout juste de sortir et nous plonge au cœur d’un véritable métro, utilisé pendant plus de 40 ans par la RATP. On compte bien plonger, en immersion totale avec une bonne dose d’adrénaline dans cette nouvelle salle : « le métro ».

Le pitch de base : Station Cardinal Lemoine, le métro est en approche. Les phares émergent tout juste de l’obscurité quand tout à coup, le métro s’immobilise en pleine voie ! Cela semble bien plus inquiétant qu’un simple arrêt pour régulation du trafic et le métro ne semble pas prêt à repartir… Une collision est inévitable si une équipe n’intervient pas d’urgence pour le redémarrer.

J’étais très fébrile à l’idée de faire cette aventure prometteuse. Nous avions beaucoup d’attentes quant à ce scénario du métro… C’est peut-être là où se situe le problème… Rien à redire sur le décor époustouflant !! Nous sommes dans une véritable rame de métro. Vous retrouvez les mêmes codes couleurs, chaises, plan de métro ! Là encore, immersion totale aidée par les effets de lumière, la bande-son ! Le stress est palpable, nous sommes pris par l’enjeu.

J’ai néanmoins été déçue par le scénario qui m’a moins séduite que les précédents. Les énigmes m’ont parue floues, l’histoire fouillis et au final beaucoup d’éléments présents dans la rame pour peu de problèmes posés. Bémol également au volume sonore des hauts parleurs que nous n’entendions pas, dans tout le brouhaha de l’aventure.

En résumé donc, heureusement que cet Escape a une décoration et des effets fournis car pour ma part il ne fera pas partie de mon top 3, étant déçue du scénario et des énigmes.

Qu’est ce qu’on l’attendait celui-ci, imaginez un vrai métro comme espace de jeu ! Bon, peut-être qu’on l’attendait un peu trop en fait…

On arrive, toujours bien reçus chez TheGame, on sert des mains (après tout, on commence à être des habitués chez eux…). Cette fois, c’est Laura qui a la lourde tâche de nous accueillir. Elle nous explique ce nouveau lieu, cette nouvelle mission, nous présente le scénario. Bon, je ne sais pas encore pourquoi mais je n’ai pas réussi à accrocher à ce scénario ce qui vaudra une plongée dans l’immersion peu convaincante. Pas de soucis avec le décor mais pour le reste…

On entre donc par la porte du métro et le jeu commence. Franchement, on y est ! Ambiance assurée, on s’amuse même à faire les fous parce qu’on sait qu’on ne pourrait pas faire cela dans un vrai wagon. Bref, on commence à tout fouiller et il y a la fois beaucoup et peu de choses dans cet endroit exigu. On trouve vite ce qu’on cherche, ce qui va nous réserver une petite surprise avec le décor en lui-même et une grosse poussée d’adrénaline. On enchaîne vite les énigmes, on pêche sur deux, ce qui nous vaut de l’aide de notre GameMaster. Elles changent un peu de ce qu’on a pu voir, certaines sont bien pensées et vicieuses ! Mais amusantes. D’autres sont… à revoir. Car en effet, en faisant le debriefing, on pointe du doigt qu’il y a beaucoup d’éléments rajoutés ne servant pas (fait exprès ?) et que le scénario en lui-même est peu crédible ce qui nous empêche une totale immersion. On a galéré par deux fois alors qu’on était sur le bon chemin mais la cohérence était limite. Après, est-ce aussi parce qu’on est confinés et qu’ils ont réussi à miser sur l’adrénaline ? On a plus senti le poids du temps qui passait que les autres missions. On arrive tout de même à s’en sortir et le coup de la « fausse fin » nous arrive une nouvelle fois en pleine tronche, ils savent y faire sur ça chez TheGame.

On est sorti au bout de 55 minutes de jeu, en ayant bien chaud ! On est plutôt content de nous mais on reste mitigés sur notre progression. On s’est quand même bien amusés dans ce métro et on est contents de l’avoir fait ! En faite, on vous invitera à le faire juste pour le décor du métro en lui-même. Par contre, sans en dire plus, il serait bon de revoir vos hauts-parleurs car cela était une difficulté au lieu d’une aide.